Leçon 16 : structures de contrôle

 

Indicateurs de compétence : 

 Identifier les structures de contrôle conditionnelles  

 Identifier et utiliser les structures de contrôle itératives

 

  Les structures de contrôles sont des suites d’instructions permettant à l’ordinateur d’accomplir des actions complexes.

 

1. Les structures de contrôle conditionnelles

Une structure est dite conditionnelle si l’exécution de son action dépend d’une ou de plusieurs conditions. On distingue : les structures conditionnelles simples, la structure conditionnelle généralisée et la structure conditionnelle à choix multiples. Dans le cadre de cette leçon, nous allons nous intéresser aux structures conditionnelles simples.  

1-1. La forme simple réduite

 Une structure conditionnelle est dite simple réduite si on restreint à l’exécution d’un traitement quand une condition donnée est VRAIE.

La syntaxe est :

    SI condition ALORS  

       Instruction ;

   FINSI

Exemple : écrire un programme nommé EQUAT1 qui permet de résoudre l’équation a ⃰ x + b = 0 lorsqu’elle est permise et dans le cas contraire ne faire aucune action.

 

Analyse du problème :

 Résultat : Ecrire (x)

 Traitement : Si a ≠ 0 alors x ← -b/a  

 Données : a et b

Algorithme EQUAT1

Var  a, b, x : réels ;

Début

    Ecrire (« introduire le 1er coefficient ») ;

    Lire (a) ;

    Ecrire (« introduire le 2ème coefficient ») ;

    Lire (b) ;

      Si a ≠ 0 Alors x←-b/a ;

      Finsi

    Ecrire (« la solution est = » , x) ; Fin.

 

1-2. Forme simple complète

 Une structure conditionnelle est dite simple complète si selon le résultat de la condition on exécute soit la première action soit la deuxième action. Sa syntaxe est :  

SI condition ALORS

   Instruction 1 ;

SINON  

   Instruction 2 ; FINSI.

 

Exemple : reprendre l’activité 1 en affichant cette fois « la solution est le vide » lorsque l’opération n’est pas permise (a = 0, on considérera b ≠ 0)

Début EQUAT1

    Ecrire (" introduire le 1er coefficient ") ;     lire (a) ;

    Ecrire (" introduire le 2ème coefficient ") ;     lire (b) ;

    Si a ≠ 0 Alors x←- b / a

    Ecrire (" la solution est = ", x) ;

    Sinon

       Ecrire (" la solution est le vide") ;

    Finsi  Fin.

 

2. Les structures de contrôle itératives

 Une boucle est une structure qui permet d’exécuter une ou plusieurs instructions un certain nombre de fois. On distingue : les itératives complètes et les itératives à condition d’arrêt.  

         2-1.  la structure itérative complète

 Une structure de contrôle itérative est dite complète si le nombre de répétitions est connu d’avance.  Elle est caractérisée par :

 L’initialisation automatique du compteur à une valeur initiale (V i) ;

 L’incrémentation ou décrémentation du compteur à chaque répétition ;

 La vérification du compteur pour qu’il ne dépasse pas la valeur finale (V f).

Sa syntaxe est la suivante :

 POUR compteur DE Vi à Vf Faire

    Instruction à répéter

FINPOUR

Exemple : Écrire un programme demandant un entier n, et affichant la somme des entiers compris entre 1 et n.

   Programme   somme_entiers ;

   Var i, n, s : entier ;

    Début

         Ecrire (‘Entrer l’ entier n ; ‘)

         Lire (n) ;

         S←0 ;

          Pour i ←1 à n Faire

                S ←S + i ;

          Afficher (‘ la somme des entiers naturels compris entre 1 et ‘ ,n, ‘ est : ‘ ,s) ;     Fin.

 

     2-2. les structures itératives à condition d’arrêt

 Une structure itérative est dite à condition d’arrêt si le nombre de répétition n’est pas connu d’avance mais il dépend d’une condition. On distingue deux types de boucles :

 

 La boucle « Répéter……jusqu’à »

Syntaxe  

Répéter  

   Instruction ;

Jusqu’à condition

 

Exemple : écrire un algorithme permettant de lire une suite de nombres réels sur le clavier. Le dernier élément à lire est un zéro. L’algorithme doit afficher le plus petit élément de la suite ainsi que la somme des éléments lus.

 Algorithme  lire_une_suite ;

Var a, s : réels ;

Début

     Répéter  

          Ecrire (‘’ entrer un nombre ‘’) ;      

          Lire (a) ;

               s      s + a ;

     Jusqu’à (a=0)

     Ecrire (‘’ la somme des nombres est : ‘’, s) ;

Fin.

 

 La boucle « Tant que…..Faire »

Syntaxe :

Tant Que condition Faire

   Instruction ;

Fin Tant Que

Exemple : écrire un algorithme qui demande un nombre de départ, et qui ensuite affiche les dix nombres suivants. Par exemple, si l’utilisateur entre le nombre 17, le programme affichera les nombres de 18 à 27.

 

Programme nombre_depart

Variables N, i : entier ;

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Leçon 17 :    Notion d’organigramme 

 

Indicateurs de compétence : 

 Construire un organigramme simple

 

1. Définition

 Un organigramme encore appelé logigramme est la représentation graphique d’un algorithme. Il est généralement constitué de figures qui ont une signification  complété par du texte.  

 

2. Les symboles de base d’un organigramme

 Nous avons dans la leçon d’introduction que chaque programme commence par un début et se termine par une fin ; les symboles correspondants à ces niveaux du programme sont les suivants :  

 

 

 

Des flèches indiquent le sens du programme.

Une instruction est symbolisée par un rectangle avec l’instruction écrite à l’intérieur ;

 

  Afficher le rayon

 

Les entrées/sorties, variables que vous utilisez pour l’élaboration du programme sont symbolisées par un parallélogramme.

 

 

 

Exemple : l’organigramme du périmètre du cercle

 

 

 

 

 

 

 

Exercices : construire un organigramme pour chaque programme

1. Écrire un algorithme qui permet de calculer la surface d’un rectangle.

2. Écrire un algorithme qui demande un nombre de départ, et qui calcule la somme des entiers jusqu’à ce nombre. Par exemple, si l’on entre 5, le programme doit calculer :  1+2+3+4+5 = 15

3. Écrire un algorithme qui demande à l’utilisateur un nombre compris entre 1 et 3 jusqu’à ce que la réponse convienne.